James Armstrong (US/F) Blues - RAPPORT FRANCAIS Château d'Oupeye (14-11-2023) reporter & photo credits: Paul Jehasse info club: Château d'Oupeye © Rootsville 2023 |
---|
C’est l’excellent auteur – chanteur - guitariste James Armstrong qui clôture ce 14 novembre la saison blues 2023 du château d’Oupeye. Né en 1957 à Los Angeles, James Armstrong a formé son premier groupe au lycée et a connu des débuts fulgurants. Il écrit pour lui mais aussi pour des géants comme B.B King. Mais 1995 est pour lui une année catastrophique : un voleur entre chez lui et le poignarde. Sa main gauche est paralysée. La guitare est apparemment finie pour lui. Des amis comme Coco Montoya et Joe Louis Walker lui offrent cependant une opportunité en finançant sa rééducation. Sa carrière décolle a nouveau. Cette infirmité va le conduire à développer un style et une technique qui lui sont propres. Un peu comme Django Reinhardt après ses brûlures. »
Pour ce concert d’Oupeye, il est accompagné d’Abdell B Bop à la guitare basse, de Jean-Patrick Cosset aux claviers et par Denis Agenet à la batterie.
Pour chauffer un peu la scène en ces temps d’humidité constante le groupe interprète « Chicken Shack » juste avant que James ne prenne la scène directement avec « When I Sing The Blues » et « Got It Goin’ On » titre éponyme de son album de 2000.
Ensuite c’est l’excellent « Blues Been Good To Me » qui est joué dans un style blues en crescendo. Exception, un morceau de Robert Palmer « Addicted To Love » est joué en rythme plus pop rock. Vient ensuite l’hommage à B.B King avec « The Thrill Is Gone » où les solos de James sont terribles. Encore un morceau qui est parmi les nouvelles chansons à venir avec « 6 Bar City » Et c’est le moment de faire participer le public pour « The Blues Is Allright » (le « Hey Hey, The Blues Is Allright » est chanté une fois par les dames puis une fois par les messieurs). Et nous sommes déjà à la fin du premier set et c’est l’habituel moment des rafraîchissements et du marchandising.
Le deuxième set commence par une toute nouvelle chanson « Rag Top ».
Comme raconté dans l’intro biographique du début, notre ami Denis qui tient ses fûts de main de maître nous conte la fameuse histoire de l’agression de James. Il nous signale que James est une personne plongée dans la spiritualité sans étiquette et après ce jour fatidique il voit qu’il ne peut plus se servir de sa main gauche. Il prie et il est comme sauvé par les anges et cela va amener notre homme à composer un superbe morceau « Guitar Angels » qu’il propose ce soir à la foule.
C’est aussi le moment d’un autre hommage, cette fois à John Lee Hooker avec « Boom Boom ». « Healing Time » est le « slowing time » ou le Blues Time si vous préférez qui continue avec le morceau de Freddie King « Have You Ever Loved A Woman » au solos langoureux. L’immanquable « Sweet Home Chicago » vient nous rappeler que James, de Los Angeles a atterri maintenant dans la « Windy City ». Nous sommes arrivé à la toute fin du concert et le public réclame son bis.
Nous avons pu apprécier en plus de Denis, une excellente prestation tout en rigueur et professionnalisme de Abdel à la guitare basse et de Jean-Patrick aux claviers maintenant un liant parfait au rythme demandé par le maître « Story Teller » de la soirée James et sa belle g&l Legacy rouge orange sous perfusion d’un ampli « Fender Deluxe Reverb Amp. »
Donc voici le encore demandé et ils nous quittent avec un titre de Wilson Pickett très entraînant « Don’t Let The Green Grass Fool You ».
Une bien belle soirée de blues qui m’a semblé passé à une vitesse de l’éclair.
A bientôt les amis !!!